Croquemitaines – Visions d’artistes du 6 juillet au 25 septembre 2021

Avec
Sylvain CORENTIN – sculpture
Mina MOND – peinture, dessin
TIDRU – sculpture céramique
Catherine URSIN – peinture

Figures populaires et présentes sur chaque continent, dans chaque pays, parfois spécifiques à certaines régions, les croquemitaines ont fait partie de l’enfance de nombreuses personnes. Mais à quoi ressemblent-ils ? Où vivent-ils ? Sont-ils parfois le reflet de nos peurs intimes ?

Quatre artistes ont été invités à poser leur regard et sensibilité sur ces personnages imaginaires.

A découvrir les «anarchitectures» de Sylvain CORENTIN évoquant les habitats des premiers âges, à moins que ce ne soient ceux d’un futur rêvé.

Mina MOND et ses toiles et dessins dont les univers sont nourris par l’art populaire, les légendes et le folklore.

TIDRU et ses sculptures céramiques où il met à nu la nature humaine, en tentant de faire émerger à la surface de ses sculptures la part «intime» de chacun de ces hommes et femmes.

Catherine URSIN et son travail sans concession, engagé et percutant qui ne peut laisser indifférent.

Ces quatre artistes ont fait l’objet d’expositions personnelles à la galerie lors de ces quatre dernières années.

Sylvain CORENTIN – sculpture

Il vit et travaille dans la région de Montpellier. Dans son enfance, il crée des mondes de dessins pour échapper à une scolarité en- nuyeuse. Jeune adulte, il découvre les possibilités de la sculp- ture. Des lors, il n’arrête plus de construire ses habitations rêvées.

Son travail parcourt l’Europe et les États-Unis. Ses œuvres sont entrées dans les collections de l’American Folk Art Museum à New York, du Mu- sée d’Art Brut de Montpellier et du Musée des Arts Buissonniers à Saint- Sever-du-Moustier.

Mina MOND – peinture, dessin

Elle vit et travaille en Alsace et insuffle sa mystique dans ses travaux pour en faire des objets magiques qu’elle voit comme des rem- parts contre le mal et la mort. Ses sujets sont souvent très actuels, résurgence de ses peurs profondes et de sa difficulté à comprendre l’ambivalence de l’Humain, oscillant toujours entre bien et mauvais.

Travail d’une rare densité, il est nécessaire de prendre le temps de contempler ses œuvres. Suivre du regard les lignes et hachures, s’attarder pour découvrir les mille et un détails, et tenter de percer tous les symboles qui font toute la richesse et la complexité de son univers.

TIDRU – sculpture, céramique

Il vit et travaille en Ardèche et aime travailler la terre, la triturer, la malaxer, lui donner une forme ronde et brute à la fois, la peindre pour lui donner une couleur plus tendre, plus drôle. Il vous fera voyager dans un univers poétique et sensible, quelquefois inquié- tantes, et aux petites touches mélancoliques parfois parsemées d’humour

Il met à «nu la nature humaine», en tentant de faire émerger à la surface de ses sculptures la part « intime » de chacun de ces hommes et femmes. « L’image dégagée par le corps/comporte- ment ou – ce qui est jugé/regardé/écouté/senti par autrui – n’est pas obligatoirement en adéquation avec l’intérieur ». C’est donc au regardeur de décrypter le langage pictural de Tidru et peut- être, de percer le mystère de ses personnages.

Catherine URSIN – peinture
Elle vit et travaille à Paris et développe une oeuvre sans concession.

C’est un véritable corps à corps qu’elle entretient avec sa peinture.

Toutes ses recherches de plasticienne abordent la violence, quelle qu’en soit l’origine , et ses conséquences physiques, morales, intérieures, extérieures, visibles ou invisibles sur l’être humain. La destruction, les bles- sures, la douleur comme point de départ de réflexion pour atteindre la reconstruction, la réparation et la force de la vie, transcrites sur des papiers tachés.

Au delà de ces sujets difficiles, il se dégage de ses oeuvres une incroyable énergie, un mouvement perpétuel où les luttes de ses personnages se transforment en scènes de danses effrénées. Une seule urgence : VIVRE.